Les atemi sont, à l'origine de l'aikido, d'une importance considérable. O Sensei, fondateur de l'aikido, disait que l'aikido est irimi et atemi (frapper sans être frappé).
Maitre Tamura écrit dans "Aikido méthode nationale" que l'aikidoka peut "accompagner ses mouvements d'une série d'atemis".
La diversité des techniques montre que l'aikido ne se résume pas à cela mais cette phrase indique l'importance des frappes.
Certaines écoles portent l'atemi dans les techniques de défense.
Pour Daniel Toutain, élève de Morihiro Saito pas de technique sans atemi car ils créent une diversion. En aikido les atemis sont portés aux points vitaux. Dans des pratiques fluides ils doivent être présents même s'ils sont moins marqués.
En aikido l'attaque doit toujours être sincère qu'elle soit volontaire ou déclenchée par une provocation.
Un atémi ne vient pas, dans une technique d'aikido, en opposition directe à l'attaque. La force du coup vient autant voire davantage de la puissance de l'attaquant que de la force du défenseur.
En aikido les atemi se font de face ou de côté, généralement à la main mais les coups de pieds ne sont pas à négliger.
Les principaux atemi utilisés comme attaque d'aikido sont listés ci-dessous.